Puis une série de regards roucoulants et de mines éplorées, pour qu’il ne se doute de rien: des “Janvier, j'y comprends rien” et des “me laisse pas toute seule, sale type” suivis de “c'est dégueulasse, d’abord, j’ai plus de vacances moi”.
Et Paf!
Parti, le banquier!!
Un vrai jeu d'enfant.
Une vie fascinante, excitante, exquise.
Une semaine d'interdits et de tabous qui volent en éclat!
Par exemple, il y a des jours où je me déguise.
Je me vêts de mes plus beaux atours et me regarde bêtement dans le miroir en prenant un air profond.
Ca se passe de commentaire.
Et puis j'emmène un livre partout où je vais.
Mais attention, n'allez pas croire que la lecture soit au programme! Nous avions établi que je ne lis JAMAIS, ou alors mal, lentement, sans appétit, pour crâner. C'est juste que j'aime glander à côté d'un bouquin.
Aussi, je dors pile au milieu du lit...
en diagonale.
C'est beaucoup plus difficile que ça n'en a l'air. Ca demande une ténacité à toute épreuve, énormément de pratique et une discipline ultra-rigoureuse. Parce que, voyez-vous, l'inconscient peut rouler à droite sans s'en rendre compte! Ou se recroqueviller sur la gauche, en petit foetus rétrécissant... Mais j’ai tant dormi, dans la vie, que je suis maîtresse de toutes ces subtilités tétanisantes. Je domine la situation. Et le matelas.
Je fiche des miettes partout et je suis bien dedans. Je m’y attache, ces miettes… Ce sont les miennes, je les reconnais et les appelle par leur petit nom. A ma droite, monstruosa, vestige de 15 mini éclairs surgelés-decongelés au chocolat, qui me rappelle cruellement que l’anglais ne comprend nicht à la crème pâtissière. (Elle est née hier.)
A ma gauche, des pétales d’un bouquet qui a séché sur pied dans un vase à moitié plein (un miracle), et qu’une flemme absolue m’empêche de jeter à la poubelle. Pétales de roses sur mon chemin depuis 3 jours, en somme.
Toutes mes femme bafouées, mes Marceline, mes Hermiones, mes Marina, je les déclame à tout heure de la nuit et du jour. Je me déshinibe et j’agace le Voisin. Deux pierres d’un coup.
Je bois 2 tasses de thé fumé d'affilée et mâche les feuilles une par une, sans cette voix qui me dit : ”Arrête, c’est pas bon pour toi, tu vas crever". Mourir d’une overdose de thé? Faites-moi rire! Après, si mon coeur bat un peu trop vite, si j’ai le tourni quand je me lève brusquement et si mon estomac se détraque un peu, c’est rien. C'est la faute à tous ces changements de température. C'est bien connu.
Je la shoote comme une tarée. Je la vois de mon canapé, elle est belle et blanche et grasse, et je récite à sa gloire tous les poèmes lunaire que je connais: C’était dans la nuit brune, sur le clocher jauni, la lune/ Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse; Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins/You leave the same impression of something beautiful, but annihilating. Both of you are great light borrowers./ Good night moon.
...
...
Bon.
C'est bien beau toutes ces bêtises, mais va falloir qu'il tarde pas trop, là, le banquier.
Le frigo est vide, il commence à faire sacrément froid,
... et j'ai cru voir une souris dans la cuisine.
Medley Lunaire:
5 commentaires:
Chit-chat-ing ey, Lucifer/Lussafee?
Well, you've done it again - made us purr with laughter.
HAHAHAHHAHAHHAHAHHHAHAHAHHAHAHHAHAHHAHAHHAHHHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAHAHAHAHAHAHIHIHIHIHIHIHUHUHUHUHU
Ceci n'est PAS un spam de commentaire, c'est mon rire gras qui s'étale en nappes toxiques sur Berlin. Tes chats me font hurler de rire. Pauvre Fifi, quand il va te lire... Dire que tu as dormi COMME CA sur VOTRE lit!!!
hihi, je sais pas si t'es plutot garfield ou chat de gaston?!
plutot garfield, aller!
Merci les fille, vos commentaires me font toujours plaisir!
Forcément à la lecture de ce billet j'ai souri(s)...
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