vendredi 17 août 2007

Looking for Morphée. Un conte Moral.


Il y a les insomniaques, qui n’y peuvent rien, et ceux qui, pour avoir vieilli malgré eux, se réveillent de plus en plus tôt. Ceux qui bossent de nuit. Certains artistes, aussi, qui se concentrent mieux quand tout dort autour d’eux, et les papillons de nuit, qui préfèrent la vie dans le noir. Et il y a moi, les yeux exorbités, toute bête, toute seule, devant mon écran.
Ce n’est pas que je crée, ni que je souffre. Je ne fais pas la nouba non plus.

Je dors trop. Trop tôt, tout le temps, trop longtemps, tous les jours. Avec tout ce repos accumulé, je n’ai pas sommeil. Je dis oui avec la tête, non avec le corps. Il ne veut rien entendre, cet enragé- il est en forme. Et m on cerveau pavlovien bave de sommeil... Alors je traîne comme une âme en peine, et je rêve de dormir.

J’aurais jamais dû boire ce sale coca.

6 commentaires:

Magda a dit…

Tu deviens forte en photoshop!

P. a dit…

Ouaip.

Unknown a dit…

tee-hee
t'es surtout forte en humour honeybunny !

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup ton blog, Peripherique. J'apprends beaucoup de vocabulaire.

P. a dit…

Merci gentil anonyme.

Anonyme a dit…

Cela fait plusieurs jours que... rien. Pas un nouveau mot, pas une nouvelle, pas meme le soupcon d'une frivole insignifiance,... et l'attente qui trouble mon repos, as-tu donc enfin trouve le sommeil?