samedi 21 juillet 2007

Même pas mal

Bruce doit sauver l’Amerique (donc le monde) d’un redoutable hacker qui s’en prend au réseau informatique national, controlant toutes les communications, l’energie et les transports du pays. Et il doit le faire a la seule force de son poignet, puisque le gouvernement, largement dépassé par l’ampleur de l’attaque, s’agite frénétiquement et se mord la queue.

L’ennemi est polyglotte, bien coiffé et tres organisé, mais John McLane est pugnace. Il tue un helico avec une voiture, chevauche un F35 en détresse et sort indemne d’un get-apens d’auto-tamponneuses en folie.

Bruce Willis revisite le personage du heros solitaire et las, divorcé et coupé de sa famille, qui sauve le monde a tous les coups parce qu’il n’y a personne d’autre pour s’en charger. La hargne qu’il met a se débarrasser de la seule terroriste feminine est trop enflammée pour etre innocente- parade sexuelle primitive ou joute amère contre son ex-épouse? En tout état de cause, Il ne se laisse aucunement attendrir par son statut de femme et c'est peu dire que la pauvrette (qui pourtant se defend comme un beau diable) ne meurt pas de mort naturelle. En ce sens, elle est son égale, et mérite le meme acharnement que ses collegues masculins. A tueur, tueur et demi.

C’est justement son manque de scrupules et sa mécanique du reglement de comptes a mains nues dans un monde desormais virtuel qui rendent le film si plaisant. Les ingrédients du genre son utilisés a bon escient dans ce film d’action qui s’assume, et s’il ne stimule pas l’intelligence du spectateur, au moins il ne l’insulte pas. Avec son charme retro et son rythme d’enfer, c’est un divertissement qui mérite son nom.

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